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9 mars 2021 2 09 /03 /mars /2021 02:11
La vie de l'architecte espagnol Antoine Guillen ressemble à un parcours initiatique, une étrange alchimie dépassant les obstacles comme un cheval de course tendu vers la ligne d'arrivée, affrontant ses propres monstres à la manière du chevalier de Blancharmure, debout comme le matador devant tous les toros de l'existence, transformant ses peurs en courage, roulant un peu des mécaniques quand il salue la foule.
Sauf qu'il ne cherche jamais à triompher et qu'il ne se permettrait pas de sortir par la grande porte, ne serait-ce que parce qu'il faut monter sur les épaules d'un autre. Et aussi parce qu'il gracierait tous les toros. Jean Cocteau disait : "Je ne hais que la haine." Antoine Guillen est ainsi : il a reçu une telle dose d'amour à sa naissance qu'il a pu tout affronter, et notamment des situations qui auraient rendu le moindre héros aigri, amer ou violent.
Mais il sait, depuis le début de son histoire, qui n'est pas sa naissance mais un souvenir fondateur, que le coeur des hommes est fragile et que le pire d'entre eux n'est jamais un monstre, seulement un enfant blessé qui n'a pas su s'accomplir.
Christian Soleil cosigne la biographie de l'architecte espagnol Antoine Guillen
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