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28 septembre 2013 6 28 /09 /septembre /2013 11:37

Les élections municipales se profilent à l’horizon de l’année 2014. A peine vient-on de passer la rentrée que déjà les principaux candidats se sont déclarés, qu’ils soient déjà entrés en campagne parce qu’il faut le temps de se faire connaître et reconnaître des futurs électeurs potentiels, qu’ils en soient sortis définitivement pour prendre la distance nécessaire à une évaluation réelle des enjeux ou qu’ils aient souhaité clarifier leur position dans un souci de clarté démocratique sans pour autant sacrifier au jeu des attitudes et des postures.

C’est la première distinction que l’on peut faire des candidats principaux, ceux qui ont quelque chance de l’emporter au printemps prochain : bal des egos contre projet en construction, division compétitive contre volonté de rassembler.

La volonté de rassembler est forte à droite si l’on en juge par le nombre de rassembleurs. Chacun est conscient de la nécessité d’instaurer une cohérence dans son camp – mais doit-on parler au singulier ? Après l’échec de 2008 appuyé sur une division de la droite, moins sur les projets que sur les hommes, chacun veut incarner le rassemblement. Mais si la lucidité règne sur l’analyse des raisons de l’échec, il en va tout autrement dans la pratique : Gaël Perdriau, investi par l’UMP, est parti tôt et sans concertation. Il est vrai qu’il doit se construire une notoriété et une image et que cela ne se fait pas en quinze jours. Il se veut le candidat du rassemblement et déclare qu’il s’est déclaré « de manière libre et indépendante des partis politiques » avant de recevoir l’investiture de l’UMP et qu’il « s’inscrit dans une dynamique d’union et de rassemblement ». L’étiquette UMP serait-elle lourde à porter en ces temps d’indécision stratégique et de tentations multiples au plan national ?

Dans le même camp, ou dans le camp voisin, cousin, ami, on ne sait plus trop comment dire, bref à l’UDI, on observe depuis quelques semaines d’autres candidatures annoncées. L’UDI est en soi un rassemblement, surtout au niveau local où elle regroupe les ennemis d’hier, Michel Thiollière et son adjoint Gilles Artigues longtemps accusé d’avoir provoqué la chute de la droite en présentant sa propre liste au scrutin de 2008.

Michel Thiollière, qui se consacre à la vice-présidence du Conseil européen des régulateurs d’énergie (CEER) où il a été nommé en avril 2010 et à l’association des régulateurs méditerranéens de l’électricité et du gaz (« Mediterranean energy regulator ») qu’il préside depuis un an, a décidé au milieu du mois de septembre de ne pas se présenter de nouveau. Pas facile de retrouver une mairie que l’on a perdue, une rapide observation des élections municipales en France le démontre. Pas facile de rassembler un nombre aussi important de rassembleurs, il en a déjà fait l’amère expérience. Michel Thiollière est un homme de projets et il a fini par comprendre qu’il serait bien délicat de mettre en œuvre ses idées pour la ville dans une situation politique locale si délicate et avec des partenaires qui ne lui paraissent pas partager ses ambitions pour Saint-Etienne.

Il soutient donc, sans ferveur particulière si l’on en croit ses déclarations, la candidature de Georges Ziegler à la mairie, l’UDI réservant en cas de victoire la communauté d’agglomération à Gilles Artigues, son ancien adjoint puis adversaire. C’est un peu comme si, pour lui, l’échec était annoncé et qu’il préfère l’éviter. Il aura en effet tout fait pour se donner le temps de la réflexion et pour orchestrer un retour probablement souhaité. Son retrait en dit long sur sa vision pessimiste de son camp et de la ville. Qui plus est, les divisions de personnes, à peine voilées par la candidature de Georges Ziegler, renvoient aussi à des différences profondes sur les orientations de fond.

A gauche, Maurice Vincent vient d’annoncer qu’il repartait en campagne. Il souhaite voter la loi contre le cumul des mandats et annonce qu’il ne se présentera pas aux prochaines sénatoriales afin de se consacrer exclusivement à son mandat de maire. Quant à la communauté d’agglomération, il estime trop tôt et quelque peu indécent de décider avant l’élection qui se présentera à sa présidence, puisque ce sera la tâche des maires et des conseillers qui seront élus aux municipales.

Ceux qui le soutiendront mettront en avant ses réalisations, et parmi elles la sécurisation de la dette, la baisse du prix de l’eau, le ticket de transports d’une heure et demie ou le travail effectif sur la proximité noatmment. Les autres critiqueront son cumul de mandats quand bien même la droite a voté contre la fin du cumul, le manque de grands projets ou les défaillances esthétiques de quelques lampadaires. Maurice Vincent, en attendant, continue de gérer la ville avec son équipe et de prendre ses décisions, celles qui concernent la ville comme celles qui concernent sa candidature, son programme et ses partenaires, avec la patience, le calme et la sérénité de la tortue de la fable. La chasse aux lièvres est donc ouverte.

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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 16:54
Jean Cocteau 50 ans après

Le département des Commémorations nationales du ministère de la Culture m'a commandé pour son recueil 2013 un texte à l'occasion du cinquantenaire de la mort de Jean Cocteau : le voici.

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Jean Cocteau

Étude pour le portrait en pied de Jean Cocteau
Huile sur toile de Jacques Émile Blanche, 1912 - Musée des Beaux-Arts de Rouen
© C. Lancien, C. Loisel / Musées de la Ville de Rouen

Le 11 octobre 1963, apprenant la mort de son amie Édith Piaf, Jean Cocteau est pris d’étouffements. Quelques heures plus tard, il traverse enfin le miroir dans sa maison de Milly-la-Forêt, celle où il écrivait quinze ans plus tôt les premières lignes de La Difficulté d’Être : « J’en pleurerais. Pas de ma maison ni de l’avoir attendue. D’avoir dit trop de choses à dire et pas assez de celles à ne pas dire ». N’a-t-il pas passé sa vie à flirter avec l’au-delà ? N’a-t-il pas œuvré toute son existence à préparer son éternité, justifiant la déclaration funeste de son Antigone : « Le temps où je dois plaire aux morts est plus important que celui où je dois plaire aux vivants » ?

« Trente ans après ma mort, je me retirerai, fortune faite ». Cette déclaration, dans son court-métrage Jean Cocteau s’adresse à l’an 2000, quelques mois avant sa disparition, s’avère prémonitoire. Trois décennies de purgatoire : trop présent dans les médias, à la pointe de la mode artistique – qu’il précède souvent –, Cocteau souffre de ses succès répétés et multiples, du caractère inclassable de son œuvre, et des mauvaises mœurs que la bonne société lui prête – « la seule chose qu’on vous prête sans jamais demander qu’on vous la rende ». Mais ce n’est pas seulement la faute de son époque si cet homme, pour qui tout fut difficile, s’acharnait à gommer le travail par le travail, donnant à ses réalisations un parfum de légèreté.

Né à Maisons-Laffitte le 5 juillet 1889 dans une famille de la bourgeoisie intellectuelle, Cocteau découvre très tôt le théâtre. D’abord par l’imagination en regardant sa mère se préparer pour sortir selon un rituel immuable, puis en arpentant dès l’âge de six ans les salles rouge et or. Il a neuf ans quand son père se suicide, projetant sans le savoir sur tout l’œuvre à venir de son fils un écho mortifère. Au lycée Condorcet, le jeune Pierre Dargelos le fascine. Il en dessinera régulièrement la silhouette dans ses œuvres. Le « coup de poing de marbre » de la boule de neige lancée par le Dargelos mythique au début du roman Les Enfants terribles est une allégorie du choc érotique qui frappe le jeune Cocteau devant l’apparition du garçon. Cocteau n’a que vingt ans quand il publie La Lampe d’Aladin, un recueil de poèmes rédigés « à la manière de », où l’on reconnaît entre autres le style d’Anna de Noailles. Le tragédien Edouard de Max, qui est son ami, lui offre un récital de ses poèmes au théâtre Femina. Le Tout-Paris s’y presse. C’est la consécration pour le jeune poète que l’on surnomme déjà le « prince frivole ». Ce sera le titre de son deuxième recueil. Mais Cocteau ne se satisfait pas de ces enfantillages. Il reniera bientôt ces deux ouvrages trop « faciles » pour se consacrer à des œuvres exigeantes, profondes et démodées.

Véritable impresario de son époque, il collabore aux Ballets Russes de Diaghilev. Sa seconde naissance intervient une nuit, place de la Concorde, quand le chorégraphe lui lance, agacé par ses facéties et par sa proximité insistante avec son protégé Nijinsky, sa fameuse injonction fondatrice : « Étonne-moi ! » Jean Cocteau n’aura de cesse d’étonner le monde, d’étonner Paris, de s’étonner lui-même en cherchant en permanence dans sa création une « place fraîche sur l’oreiller ».

Il collabore au mouvement dada, devient l’ami et le porte-parole du Groupe des Six, rejoint pendant la Première Guerre mondiale un régiment de fusiliers marins malgré son exemption, vole avec Roland Garros. Il publie Le Coq et l’Arlequin, un ensemble d’aphorismes qui redéfinissent ce que doit être l’art ; de son expérience de la guerre, il tire Thomas l’imposteur, un roman bref, vif, coupant comme un diamant. En 1917, il crée le ballet Parade avec Picasso et Erik Satie. C’est la première œuvre « surréaliste » – Apollinaire invente pour l’occasion ce néologisme qui fera florès.

En 1918, Cocteau est fasciné par l’intelligence, le talent littéraire et les silences de Raymond Radiguet. Il le protège, l’introduit dans les cercles parisiens, fait publier Le Diable au corps. Il adopte les idées de cet enfant sur l’art et le considère comme un « père ». Mais Cocteau voit tout de suite que Raymond Radiguet lui est seulement « prêté » et qu’il faudra « le rendre ». Le jeune prodige meurt en 1923, âgé de vingt ans, « fusillé par les soldats de Dieu ».

Cette nouvelle disparition plonge Cocteau dans une longue dépression. L’opium sera sa bouée de sauvetage, mais le poète n’habitera jamais bien cette terre. Il va de cure de désintoxication en cure de désintoxication. La drogue et les visions qu’elles lui apportent parcourent tout son œuvre ; la souffrance des périodes de sevrage lui dicte quelques-unes de ses meilleures pages.

Les amitiés et les amours se succèdent. Cocteau fréquente les artistes de son époque et s’entiche de beaux jeunes gens qu’il domine intellectuellement et qui le protègent physiquement : Marcel Khill, Jean Desbordes, Jean Marais, plus tard Edouard Dermit qui deviendra son fils adoptif. Il est souvent sans le sou, toujours en quête de reconnaissance, parfois aidé par des amis, comme Coco Chanel, qu’il attendrit et agace à la fois.

Pacifiste durant l’Occupation, il accueille son vieil ami Arno Breker, devenu sculpteur officiel du Reich. Le geste d’un poète intemporel à un membre de la « patrie des artistes », difficile à comprendre pour ceux qui vivent dans leur époque tourmentée. Le comité d’épuration devant lequel il comparaît à la Libération l’acquitte : il a utilisé son contact avec Arno Breker pour sauver ses amis de la déportation.

Poésie, roman, théâtre, cinéma, dessin, peinture, fresque, poterie, céramique, danse : une telle prolixité embrouille les esprits étroits convaincus qu’il faut choisir entre les talents. C’est sans compter sur l’unité d’un œuvre qui procède comme les branches d’un même arbre. La fuite en avant de Cocteau dans une hyperactivité créatrice n’est pas le signe d’un esprit superficiel, mais d’une inlassable quête de profondeur. Son œuvre est parcouru par les thèmes de la nostalgie et de la solitude. « Il y a une île dispersée à travers le monde, et en quelque sorte l’art est un signal, un mot d’ordre pour retrouver des compatriotes. »

La fin de la vie du poète se caractérise par une « raclée d’honneurs » : il est fait docteur honoris causa de l’université d’Oxford, entre successivement à l’Académie française et à l’Académie royale de Belgique. Il accepte ces signes de reconnaissance au prétexte qu’il ne les a « pas mérités ». Il n’en saigne pas moins jusqu’à la fin de sa vie, insatisfait du monde et de lui-même, tourmenté toujours comme « un caméléon sur un plaid écossais. »

Christian Soleil
écrivain

Voir Célébrations nationales 1989, p. 111.

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14 septembre 2013 6 14 /09 /septembre /2013 06:11

C’est la rentrée ! Christian Soleil publie un nouvel ouvrage sur le groupe de Bloomsbury aux éditions Edilivre – Aparis :

« Le groupe de Bloomsbury, un kaléidoscope anglais »

Par Christian Soleil

Prix de vente public :

  • 16,50 € en livre papier
  • 9,90 € en téléchargement

Résumé :

Le groupe de Bloomsbury est une nébuleuse insaisissable qui, pendant les dix années précédant la Première Guerre mondiale, eut une influence déterminante sur la vie culturelle anglaise. Littérature, biographie, peinture, économie, sciences sociales, politique, journalisme, peu de domaines lui échappèrent. Le noyau originel fut un petit groupe d'amis, tous étudiants à Cambridge entre 1899 et 1904 : Leonard Woolf (1880-1969), Lytton Strachey (1880-1932), John Maynard Keynes (1883-1946), Clive Bell (1881-1964), Thoby Stephen (1880-1906). Certains d'entre eux appartenaient à la société très exclusive des Apôtres, qui avait compté parmi ses membres de grandes figures victoriennes.

Biographie :

Installé dans le sud-est de la France, Christian Soleil travaille comme consultant en management et communication pour diverses entreprises et structures européennes. Il publie depuis l'âge de vingt ans des ouvrages dans les domaines les plus variés : roman, théâtre, essais, biographies, recueils de contes et légendes. Il puise son inspiration dans les grandes villes d'Europe, des Etats-Unis et du Japon, entre lesquelles il voyage dès que ses occupations professionnelles lui en laissent le temps. Il fut l'ami d'Angelica Garnett (1918-2012), nièce de Virginia Woolf, fille de Vanessa Bell et de Duncan Grant, pendant les dix dernières années de sa vie. Il est l'auteur d'ouvrages sur Virginia Woolf, Duncan Grant et Julian Bell, membres du groupe de Bloomsbury.

Thème : Roman historique

Nombre de pages : 196

Format : Roman (134x204)

ISBN livre papier : 9782332602411

ISBN livre téléchargement : 9782332602428

Date de publication : 09 septembre 2013

Christian Soleil publie un ouvrage sur le groupe de Bloomsbury
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16 août 2013 5 16 /08 /août /2013 21:59
Christian Soleil

Christian Soleil sur les traces de Bonnie Prince Charlie - Skye 2013

ORIGINES

Christian Soleil est un traducteur et un écrivain né en 1962 à Saint-Etienne. Après une formation commerciale (master 2 de l’ESC St Etienne en 1984), il mène de 1984 à 1988 une première expérience de journaliste dans la presse régionale tout en collaborant à plusieurs revues nationales d’information générale et culturelle. A partir de 1988 il devient chef de groupe produit chargé de la communication dans une grande entreprise industrielle (Sam Outillage St Etienne) puis chef de publicité en agence (Samouraï / Action Graphique). Il crée son propre cabinet de consulting en management et communication en 1991.

PRODUCTION LITTERAIRE

Il obtiendra par la suite un master de littérature anglaise et un master de littérature allemande (à Londres) puis un doctorate of business administration en marketing aux USA. En parallèle de ses activités de consulting, il publie régulièrement des ouvrages dans les genres les plus divers : après son premier roman publié en 1983, il a produit de nombreuses biographies et des essais biographiques (Jean Cocteau, Hervé Guibert, Michel Durafour, Vladimir Maïakovski, Virginia Woolf, Rupert Brooke, Elisabeth I d’Angleterre, Duncan Grant, Julian Bell, Marie Stuart, Léonard de Vinci, Michel-Ange, etc.), des romans, des recueils de contes et légendes populaires, des essais littéraires, mais aussi des ouvrages de management, de communication et de négociation. Michel Durafour, ancien ministre de Giscard d’Estaing et de Mitterrand, a préfacé plusieurs de ses livres.

TRADUCTIONS

Traducteur (anglais, allemand, français), il a notamment publié une traduction de La Cabane de dix pieds carrés, de Kamono Chômei, ainsi que des traductions de nouvelles et romans contemporains.

CONFERENCES

Conférencier, il intervient régulièrement sur les thèmes de ses livres (avec des problématiques disponibles sur simple demande sur Jean Cocteau, Hervé Guibert, Vladimir MaÏakovski, Virginia Woolf, le groupe de Bloomsbury, la culture japonaise, les techniques de négociation interculturelles, etc.) en français, anglais ou allemand. Il a notamment au cours des dernières années prononcé des conférence dans des médiathèques, pour l’université pour tous ou au sein d’université en France, en Europe et au Japon.

COLLECTION

Collectionneur d’art, il dispose d’une collection de tableaux, dessins et manuscrits de Jean Cocteau, Christian Bérard, Duncan Grant, Vanessa Bell, Angelica Garnett, Roger Fry, Edward Woolfe, Edward Burne-Jones, John Foulger, Haruhiko Yasuda, Henri de Montherlant, Dora Carrington, Wiiliam Rothenstein, Henry Scott-Tuke et quelques autres. Sa collection est à Londres et il la prête régulièrement pour des expositions.

ORGANISATION D’EXPOSITIONS

Il a enfin organisé plus ponctuellement des expositions d’œuvres plastiques de Jean Cocteau (en partenariat avec son ami Edouard Dermit, fils adoptif du poète), d’Angelica Garnett (nièce de Virginia Woolf et fille de Vanessa Bell et Duncan Grant) ainsi que des expositions de ses propres photographies en France, en Europe et au Japon.

Christian Soleil vit principalement en région Rhône-Alpes dont il est originaire mais il passe beaucoup de temps chaque année dans sa propriété du Luberon, dans son pied-à-terre de Londres et à chez des amis à Tokyo. Il prépare actuellement un ouvrage sur Angelica Garnett et un autre sur Bonnie Prince Charlie.

© 2013

Christian Soleil inrviewé sur RCF Fourvière 2012

Christian Soleil inrviewé sur RCF Fourvière 2012

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15 juillet 2013 1 15 /07 /juillet /2013 23:08
Christian Soleil repeint la Sixtine

NOUVELLE PUBLICATION DE CHRISTIAN SOLEIL

« D’OMBRE ET DE LUMIERE, LA VIE SOLITAIRE DE MICHEL-ANGE »

D'ombre et de lumière

Par Christian Soleil

Prix de vente public :

  • 17,00 € en livre papier
  • 10,20 € en téléchargement

Résumé :

Frapper. Frapper encore. Heurter ce corps inerte. Faire voleter ses éclats, flocons de neige durs et glacés dans ce nuage de poussière blanche et fine où je me noie depuis toujours. Meurtrir la chair morte et immobile jusqu’à l’entendre hurler sa souffrance silencieuse : « Qui es-tu pour me blesser ainsi sans cesse ? Comment oses-tu t’arroger le droit d’user de moi comme bon te semble ? Tu me heurtes, tu me blesses, tu me tues à petite dose. Tes mains ne me caressent que pour renforcer la douleur du ciseau que tu enfonces dans mes côtes. Je devrais t’en vouloir mais je ne le peux pas. Et je suis incapable de comprendre pourquoi. » Tourmenté, talentueux, bougon et solitaire : tel est le Michel-Ange intérieur dont Christian Soleil nous présente ici le portrait.

Biographie :

Installé dans le sud-est de la France, Christian Soleil travaille comme consultant en management et communication pour diverses entreprises et structures européennes. Il publie depuis l'âge de vingt ans des ouvrages dans les domaines les plus variés : roman, théâtre, essais, biographies, recueils de contes et légendes. Il puise son inspiration dans les grandes villes d'Europe, des États-Unis et du Japon entre lesquelles il voyage dès que ses occupations professionnelles lui en laissent le temps.

Thème : Biographie

Nombre de pages : 206

Format : Roman (134x204)

ISBN livre papier : 9782332585684

ISBN livre téléchargement : 9782332585691

Date de publication : 15 juillet 2013

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 02:48
Christian Soleil publie "Eva Lopez, l'amour ne se refuse pas"

Christian Soleil a rencontré Eva Lopez en 2012 à Cavaillon. Le coup de foudre artistique fut immédiat et réciproque. Il aima sa voix, sa présence. Elle aima son écriture. Ensemble, il ont des projets de spectacles. Et d'abord, dès le 12 janvier 2014, Eva crée son nouveau show sur l'Italie au Chambon-Feugerolles, dans le département de la Loire, pas loin de chez Christian Soleil. Bien sûr, ce n'est pas une coïncidence.

"Eva Lopez, l'amour ne se refuse pas" est le nouvel opus de Christian Soleil. Un livre consacré à sa diva cavaillonnaise.

Résumé

Biographie de Christian Soleil

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9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 15:25

Clement-Meric.png

 

La mort de Clément Méric n'est ni une surprise, ni un hasard, ni un fait divers. Le laxisme des pouvoirs publics en France depuis des années face à la montée des groupuscules d'extrême-droite et de certains mouvements ultra-catholiques (qui n'ont rien de catholique et ne représentent pas les croyants) permet à ces mouvements pourtant très divisés de prospérer. C'est une réalité qui dépasse la France et trouve des échos dans toute l'Europe. Il est urgent de trouver des solutions aux difficultés de la zone euro sur lesquelles ces "idéologies" (le terme est trop flatteur) prospèrent. Urgent d'avancer vers un fédéralisme européen qui seul permettra de maintenir une union européenne prospère, durable et démocratique. Il faut choisir. Amitiés à tous les antifascistes. RIP Clément Méric.

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 04:12

 

 

Le chanteur et compositeur Georges Moustaki, auteur de chansons devenues des classiques comme Milord et Le Métèque, est mort jeudi matin à l’âge de 79 ans, selon son entourage. En 2011, il avait confié dans une interview à La Croix qu’il souffrait de problèmes respiratoires et que sa maladie, «irréversible», le rendait «définitivement incapable de chanter».

 

Georges Moustaki, de son vrai nom Giuseppe Mustacchi, était né le 3 mai 1934  à Alexandrie, de parents juifs grecs immigrés en Egypte. Il s’est installé à Paris en 1951 et y a fait une rencontre déterminante, celle de Georges Brassens qui l’a intronisé dans les nuits de Saint-Germain-des-Prés. C’est en son hommage qu’il a adopté le prénom Georges.

 

Juliette Gréco, l’ancienne muse de Saint-Germain des Prés, lui a rendu hommage jeudi sur RTL. «C’était un homme absolument exquis, un homme bien élevé, c’était un homme raffiné, c’était un homme élégant qui avait une douceur infinie et puis le talent», a dit Juliette Gréco. «Il était comme tous les poètes, c’était quelqu’un de différent, c’est toujours la différence qui fait le talent.»

 

Le président de la République François Hollande a lui aussi salué «un immense artiste» qui a«mis son talent au service des plus grands interprètes». «Ses chansons auront marqué plusieurs générations de Français. C’était un homme à la voix douce mais aux idées fortes», a écrit le chef de l’Etat dans un communiqué diffusé par ses services.

 

Soulignant l’engagement du chanteur qui «avait participé à de nombreuses mobilisations, en faveur des droits de l’Homme», le président a fait valoir qu’il «n’a(vait) cessé d’aller à la rencontre de son public, dont la fidélité au-delà du temps, exprimait la reconnaissance à l’égard d’un homme qui leur avait donné de précieux moments d’émotion».

Georges Moustaki a écrit quelque 300 chansons pour les plus grands interprètes, Piaf, Montand, Barbara, Gréco, Reggiani, avant de les chanter lui même avec succès. Ses chansons les plus célèbres restent Milord (1958), écrite pour Edith Piaf et traduite dans le monde entier, puis Le Métèque (1969), d’abord chantée par Pia Colombo et dont le refrain a fait le tour de la planète.

 

Plusieurs autres sont devenues des classiques, comme celles interprétées en 1966 par Reggiani , Sarah, Ma liberté, Ma solitude, Votre fille a vingt ans, mais aussi La Dame Brune (Barbara, 1968), ou encore Joseph, La Marche de Sacco et Vanzetti. Polyglotte, artiste peintre, il vivait depuis plus de quarante ans sur l’île Saint-Louis à Paris.

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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 01:08

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Christian Soleil - restaurant Le Cercle - St Etienne - lancement de "Trajectoires" (ouvrage co-écrit avec Michel Thiollière) - photo Abou - tous droits réservés.

 

L'actualité de Christian Soleil va être dense dans les prochaines semaines et les prochains mois. Après son ouvrage sur Marlène Dietrich ("le smoking du diable") sorti en début d'année, il verra publier chez Publibook "D'ombre et de lumière" sur la vie solitaire de Michel-Ange. Dès la rentrée, il sortira le portrait de son amie Angelica Garnett décédée le 4 mai 2012. Fille de Vanessa Bell et de Duncan Grant, nièce de Virginia Woolf, Angelica apparaissait aux yeux de beaucoup d'observateurs comme 'le dernier membre vivant du groupe de Bloomsbury' quand bien même elle rejetait cette "appellation". Publié avec l'autorisation bienveillante de son exétuteur testamentaire, Julian Bell, ce portrait, intitulé tout simplement "Conversations avec Angelica Garnett" retrace six années d'amitié et de rencontresentre Christian Soleil et Angelica Garnett. Par ailleurs Christian Soleil prépare un nouvel ouvrage sur Saint-Etienne. Un ouvrage attendu à l'approche des élections municipales de 2014. Christian Soleil a déjà publié un livre sur le patrimoine de la ville, des biographies de Michel Durafour, Michel Thiollière et Maurice Vincent, et plus récemment un livre d'entretiens à quatre mains avec Michel Thiollière.

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14 avril 2013 7 14 /04 /avril /2013 00:50

Résumé

Ma jeunesse sous Maggie Thatcher, de Christian Soleil, livre un regard lucide et serein : le romancier rejoint le sociologue, sur une décennie de l'Angleterre où la souffrance d'une nation fut érigée en principe par l'économie monétariste. Ce texte inclassable peut ainsi se lire comme un roman d'amour, une chronique sociale, un portrait intime. C'est aussi et avant tout une œuvre dans laquelle tous ceux qui ont été adolescents, et se sont sentis minoritaires, se retrouveront.
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Comment trouver sa place dans l'Angleterre des années 80, celle de Margaret Thatcher, quand on est un jeune adolescent issu d'une famille moyenne, et que l'on est chômeur, sentimental, passionné de surf, d'écriture et de guitare classique ? C'est le défi qui s'impose au jeune héros de ce roman qui fait la découverte de la vie dans le quartier de Fulham, au sud-ouest de Londres. Comment ce jeune homme apprendra-t-il à assumer sa sexualité hors normes, à aimer la vie, et finira-t-il par trouver sa place dans la société étriquée de cette époque ?
 
 
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