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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 00:45

 

Trente ans après l’élection de Mitterrand et sa nomination à la Chancellerie, Robert Badinter évoque dans ce livre son activité place Vendôme. Nommé garde des Sceaux , il propose « au nom du gouvernement de la République » d’abolir en France la peine de mort, c’est chose faite le 30 septembre 1981. Il porte également des projets de loi issus des 110 propositions du candidat Mitterrand :


- suppression des juridictions d’exception comme la Cour de sûreté de l’État et les tribunaux des Forces armées en temps de paix ;
- permettre à tout justiciable d’intenter un recours devant la Commission et la Cour européenne des droits de l’homme ;
- amélioration du droit des victimes (cf. la loi du 5 juillet 1985 sur les accidents de la circulation) ;
- développement des peines non privatives de liberté (instauration des jours-amendes et des travaux d’intérêt général pour les délits mineurs) ;
- amélioration de la condition des détenus, etc.

Robert Badinter replace avec précision le lecteur dans la France des années 1980 : terrorisme de tous bords, premières émeutes dans les banlieues, surpopulation carcérale, etc. Batailles politiques, confrontations avec les médias, incompréhensions de l’opinion publique, le combat fut rude. Mais, au fil du temps, la "solitude du coureur de fond" s’estompe et il devient le symbole de l’action de la gauche au pouvoir. Epris d’histoire, nourri par la réflexion universitaire et l’expérience judiciaire, sa conviction pendant ces années est absolue : la grandeur et l’influence de la France sont pour lui à la mesure de son rôle au service des libertés et de la justice ; tel a été le fil conducteur de toute son action en politique.

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 00:44

 

Claude Lévi-Strauss "L’Autre Face de la lune" et "L’Anthropologie face aux problèmes du monde moderne" Seuil "La librairie du XXe siècle", respectivement 190 p., 17,50 euros et 152 p., 14,50 euros.

L’Autre Face de la lune et l’Anthropologie face aux problèmes du monde moderne sont deux livres composés de textes inédits de l’anthropologue Claude Lévi-Strauss. Ces textes courts, qui ont en commun de parler du Japon et ont été écrits entre 1979 et 2001, n’ont rien d’incontournable : on ne découvre rien qui révolutionne ou même développe la pensée de Lévi-Strauss, mais on y trouve quelques intuitions sur la culture japonaise, séduisantes et même saisissantes pour un lecteur français, même si on se dit qu’elles ont peut-être laissé les Japonais un peu songeurs.

Estampe. Comment parler d’une autre culture ? «Pour qui n’y est pas né, n’y a pas grandi, n’y a pas été éduqué et instruit, un résidu où se trouve l’essence la plus intime de la culture restera toujours inaccessible», dit Lévi-Strauss. Drôle de remarque de la part de l’inventeur de l’anthropologie structurale, d’autant plus qu’il a une relation très particulière avec le Japon. Sa première émotion esthétique, nous apprend-il, il l’a éprouvée à cinq ans, face à une estampe d’Hiroshige offerte par son père. A partir de là, «toute mon enfance et une partie de mon adolescence se déroulèrent autant, sinon plus, au Japon qu’en France, par le cœur et la pensée».

Dans les deux livres, il est beaucoup question d’art. L’auteur relève l’originalité absolue de la poterie Jômon : une «composition souvent asymétrique, des formes exubérantes font penser à un "art nouveau" surgi il y a 5 000 ou 6 000 ans et, par d’autres aspects, à l’abstraction lyrique ou à l’action painting de certains artistes contemporains». Il s’arrête aussi sur le caractère singulier de l’artisanat et voit, dans sa volonté de traiter avec le même soin l’endroit et l’envers, le visible et le non-visible, la raison du succès de la «petite électronique» japonaise, produisant des «objets d’une facture aussi achevée […] qui continuent d’être aussi séduisants pour le toucher et le regard» que les tsuba et netsuke d’autrefois.

Il rapproche la calligraphie japonaise des tags du métro parisien et identifie une sorte de gémellité entre la France et le Japon, deux nations qui ont en commun un fonds de mythes, légendes et productions littéraires, comme le montrent les ressemblances entre le Genji monogatari (XIe siècle) et l’œuvre de Rousseau : une «intrigue lente, toute en nuance, où évoluent des personnages dont les mobiles profonds nous échappent».

Quant au goût japonais pour les matières brutes, dans la poterie rakû par exemple, ce qu’on a appelé l’«art de l’imparfait», il affirme que, au début du XXe siècle, la découverte française «des arts sauvages et primitifs ne se fût peut-être pas produite si les amateurs et artistes français n’avaient déjà appris du Japon le goût pour les matières laissées à l’état brut, les textures rugueuses, les formes irrégulières et asymétriques».

Lors de ses cinq séjours au Japon, entre 1977 et 1988, Lévi-Strauss a visité villages et petits ports. Décrivant les maisons japonaises «traditionnelles», il remarque que la télévision qui y est allumée «du lever du jour au coucher, même si personne ne regarde, est bien pour persuader que ces "images du monde flottant" d’un nouveau style tiennent la place qui fut autrefois au Japon celle de l’Ukiyo-e». C’est aussi dans ces villages qu’il rencontre «une humanité encore disponible, où chaque individu, quels que soient son rang et sa condition, se perçoit lui-même comme un centre de dignité, de sens et d’initiative». La raison de cette disposition ? Alors que «la philosophie occidentale du sujet est centrifuge : tout part de lui. La façon dont la pensée japonaise conçoit le sujet est plutôt centripète». Une orientation qu’il retrouve dans la façon de manier scie, rabot et outils en général : contrairement à ce qu’on voit en Europe, l’artisan japonais «tire l’outil vers soi au lieu de le pousser en avant. Se situer à l’arrivée et non au départ d’une action exercée sur la matière révèle la même tendance profonde à se définir par l’extérieur».

Catastrophe. Ce que Lévi-Strauss écrivait sur le Japon il y a vingt ans, on ne peut s’empêcher de le lire à la lumière de Fukushima et d’y chercher des signes annonciateurs de la catastrophe. Le plus ironique, peut-être, c’est de lire : «Entre la fidélité au passé et les transformations induites par la science et les techniques, seul peut-être le Japon a su jusqu’à présent trouver un équilibre […]. Puisse celui-ci maintenir longtemps ce précieux équilibre entre traditions du passé et innovations du présent, pas seulement pour son bien propre, car l’humanité entière y trouve un exemple à méditer.»

2011.

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 00:42
Thomas Enhco
Someday My Prince Will Come
Kinderszenen Op.15 , Yesterdays, I Fall In Love Too Easily, Nanou's Spice Cupboard, Three Hours After Midnight, You And The Night And The Music, My Funny Valentine, Where Are We Sailing To, I Loves You Porgy- Etude opus10 n°3, Whisper Not , Someday My Prince Will come, Walking on the Sunny Side.
Thomas Enhco, piano
Joachim Govin, contrebasse
Nicolas Charlier, batterie
Invité : David Enhco, bugle et trompette
Après un premier album en trio, où il jouait du violon et du piano, Thomas Enhco, revient avec ce même trio, ainsi que son frère David invité sur trois morceaux, et cette fois en tant que pianiste seulement pour ce nouveau disque produit par l'un des plus grands producteurs de jazz au Japon, surnommé M.88 ( vous devinerez pourquoi...), dont c'est le tout premier disque de son nouveau label" Blue in Green", paru au Japon en 2009 et présenté à partir de ce mois-ci en France par le label Ames distribué par Harmonia Mundi. 

M. 88, qui a bien su déceler les talents du jeune musicien français, a demandé à Thomas Enhco d'inclure dans cet album une majorité de standards du jazz et lui a laissé le choix des autres morceaux ainsi que des arrangements. Son choix s'est porté en partie vers des morceaux de musique classique, musique qui est dit-il "restée un des fondements de sa vie" et sur lequel il s'amuse souvent à improviser. La vidéo ci-dessous du premier titre de son disque vous permettra d'ailleurs de juger de l'un de ces talents : celui d'improvisateur, ici sur une pièce de Schumann ! Autre talent de Thomas Enhco : celui de compositeur(depuis l'âge de six ans) et il signe quatre des morceaux de cet enregistrement dont un beau duo avec son frère "Three Hours After Midnight" qui lui est inspiré par le concerto en sol pour piano de Ravel...il s'agit d'"un thème écrit à une heure l'où on ne sait plus si c'est la fin d'un jour ou le début d'un autre" explique-t-il.

Dans la liste ci-dessus vous reconnaîtrez aussi beaucoup de chansons ainsi les célèbres "I fall in love to easily" , "My funny valentine"... car Thomas Enhco est avant tout dit-il un "amoureux des belles mélodies"... un amour qui se mesure aussi dans sa composition : "Where are we sailing to". Parfaitement équilibré l'album alterne des morceaux nostalgiques avec des morceaux énergiques aux rythmes tout aussi remarquables que les mélodies, il faut dire aussi qu'il est en cela bien soutenu par ces deux complices le batteur Nicolas Charlier, et le contrebassiste Joachim Govin avec lequel il joue depuis déjà nombreuses années, et tous trois s'en donnent ici à coeur joie, pour un disque très vivant et enthousiasmant aussi pour l'auditeur !
Thomas Enhco a bien voulu répondre à quelques questions au sujet de ce disque :
Ce disque a été produit par M. Itoh Yasohachi, c'est le premier de son nouveau label, et il vous a proposé de l’appeler "Someday my prince will come" en prétextant qu’un jour vous deviendriez le petit prince des japonais…, n’est-ce pas un important challenge pour vous, comment le ressentez-vous ?
J'ai pris cette histoire de petit prince comme une blague, j'ai bien rigolé et n'y ai pas accordé plus d'importance que ça ! Le vrai challenge était de faire de la belle musique, reprendre des standards qui ont déjà été si bien joués, tester ma nouvelle manie d'improviser sur des standards du classique, et apporter de nouvelles compositions... Le tout en deux après-midi !
Votre disque est donc paru dès l'année dernière au Japon, comment a-t-il été accueilli, avez-vous donné des concerts là-bas à cette occasion ?
Ce disque est paru le 1er juillet 2009 au Japon. Juste avant, j'avais fait une petit tournée de promotion et de presse là-bas, seul. Puis, en septembre, nous y sommes retournés avec le trio pour 5 concerts. Je crois que le disque a été très bien accueilli ; en tout cas, les concerts ont été un succès et j'attends avec impatience la prochaine tournée !
Vous avez formé votre trio depuis près de huit ans, comment a évolué votre complicité et votre façon de jouer avec ces musiciens depuis et avez-vous le souhait de rester un trio « fixe » encore de longues années ?
J'ai formé ce trio il y a sept ans, avec Nicolas Charlier, et Zacharie Abraham. Puis, il y a deux ans, Joachim Govin a pris la suite de Zacharie à la contrebasse. Nous nous connaissons tous les trois très bien, surtout Nicolas avec qui j'ai joué dans plein de contextes différents ; c'est rassurant, et en même temps j'ai envie de les surprendre, ce qui est un challenge ! Je suis partagé sur l'idée d'un trio "fixe" : j'ai envie de jouer avec mes amis le plus longtemps possible, et, à la fois, je trouve important de rencontrer des gens différents, pour nourrir sa propre personnalité.
Vous avez invité votre frère sur trois morceaux, que pensez-vous de lui en tant que musicien, et à votre avis est-ce plus difficile ou au contraire plus facile de jouer ainsi avec une personne de sa famille ?
Mon frère aîné, David, est un super trompettiste. Il a toujours eu un son magnifique et vraiment unique. J'aime jouer avec lui car il y a quelque chose de télépathique entre nous : un regard veut tout dire. Et dans la vie, c'est pareil. Forcément, il peut y avoir de la rivalité, mais elle n'est rien comparée au plaisir que nous avons à jouer ensemble, surtout en duo.. Faire de la musique ensemble est vraiment ce qui nous a rapprochés quand on était petit et qu'on se battait comme des enragés !
Dans votre premier disque vous jouiez du violon et du piano, cette fois-ci seulement du piano, pour quelle raison avez-vous choisi de ne jouer que cet instrument ?
Dans mon premier disque, j'avais enregistré le violon en re-recording, par-dessus le piano. Nous avions beaucoup de temps pour réaliser ce disque et pas d'échéance particulière, alors que le nouveau disque a été enregistré en deux après-midi, au Studio de la Grande Armée à Paris. Cette fois-ci, avec un producteur derrière, peu de temps et une technologie d'enregistrement spéciale, pas question de faire des re-recordings, des montages, des retouches, donc pour le violon c'était compliqué. Du coup, j'ai décidé de développer un jeu de violon au sein même du trio. Je commence à le faire en concert, et il y en aura dans le prochain album !!!
Votre disque comporte un arrangement d’une pièce de Schumann et dans le livret, où vous détaillez votre inspiration pour chaque morceau vous faites également référence à Chopin et Ravel, quel est votre rapport aujourd’hui à la musique classique et quels sont vos compositeurs classiques préférés ? Jouez-vous nombreuses œuvres de musique classique et si c’est le cas est-ce toujours en les arrangeant ?
J'adore ce morceau de Schumann, tiré des Scènes d'Enfants. Voilà un exemple d'une mélodie simple et belle ! Pourquoi ne pas la considérer comme un standard de jazz, l'arranger et improviser dessus aussi librement ? Je fais ça avec tous les thèmes classiques qui me tombent sous la main. J'ai la culture classique par ma mère, et c'est resté un fondement de ma vie. J'y trouve beaucoup de réponses. Normal, une musique qui a plusieurs siècles d'existence contient forcément d'innombrables trésors !
Mes compositeurs préférés sont Bach, Ravel, Prokofiev, Chostakovitch, Schumann, Chopin, Strauss, Fauré, Stravinsky, Dutilleux, Pärt…
Vous dites être un « amoureux des belles mélodies »… qu’est-ce que pour vous une belle mélodie ?
Pour moi, une belle mélodie est une phrase musicale qui est aussi parlante qu'une phrase avec des mots. J'ai un faible pour les phrases douloureuses, les passionnées, les sourires tristes et les résignations. C'est une phrase qui doit vous remuer, venir vous chercher et vous emmener quelque part. "I Fall in Love Too Easily" est l'une de celles-là, "My Funny Valentine" aussi, "Three Hours After Midnight" est un mystère, "Nanou's Spice Cupboard" est une invitation au voyage, "I Loves You Porgy" et "Un Jour Mon Prince Viendra" sont des rêves lumineux et "Walking On The Sunny Side" est le fameux "sourire triste" auquel je suis si attaché : vous savez, cette résignation positive et courageuse que l'on a souvent dans la vie !
Outre les belles mélodies, vous aimez également les rythmes assez soutenus, ainsi vous transformez "You and the night and the music" en « danse hypnotique », vous adoptez une mesure à sept temps sur "Yesterdays" pour lui donner un « caractère urgent », votre composition « We are siling to » est une valse... à cinq temps, vous avez gardez l’esprit du hard bop de «Whisper not »...
Pour moi, le rythme est un moyen, le vecteur d'une certaine énergie. Je ne cherche pas spécialement à utiliser des rythmes compliqués ; je les utilise uniquement s'ils servent la musique, s'ils contribuent à donner un relief spécial, une ambiance, une danse particulières. Ainsi, la mesure à 7 temps dans Yesterdays apporte un certain arrondi au swing, une accélération dans la mesure comme si l'on gagnait un peu de temps à chaque seconde. Il y a même un moment, en plein solo de piano, où l'on est repassé à 4 temps, cela "assied" le morceau, on s'enfonce dans le siège et on détend pour mieux accélerer de nouveau ensuite. C'est du pilotage d'avion !
De même, le thème de "Where Are We Sailing To ?" ressemble à une valse. Pourtant, il est à 5 temps, et cette dualité irrégulière peut donner la sensation du roulis et du vent lorsque l'on se tient à la proue d'un navire ! Le motif mélodique de "You & the Night & the Music" est hypnotique, et j'ai cherché à donner ce caractère à tout le morceau, grâce à un rythme soutenu et résolu. Quant à Whisper Not, le rôle rythmique y est très important, puisque nous l'avons joué de façon pas tout à fait traditionnelle, mais pas moderne non plus... Une sorte de néo-hard-bop ! J'aime les conflits entre les époques. Encore une fois, vivent les mélanges !
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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 00:41

Christian-Soleil-a-Skyros.jpg

Christian Soleil - Skyros

 

AUX EDITIONS EDILIVRE/EDIFREE - APARIS

 

- CIEL COCASSE, roman, d’après une comédie de mœurs de Michel Durafour, 2009, 15 euros

Nicolas et Vanessa : un couple parisien qui transpire la réussite. Sur le plan social en tout cas, parce que dans le domaine conjugal, c’est le jeu de la guerre permanente. Or, un beau soir, débarque un ange dans l’appartement de Saint-Germain. Envoyé par Dieu lui-même. Il leur apprend qu’ils ont été choisis pour être le « couple de la fin ». Comme Adam et Eve ont formé celui du début. La fin du monde consommée, les voilà tous trois enfermés dans l’appartement. Se pose alors la seule vraie question, la question essentielle : L’ange est-il un homme ou une femme ? Couchera, couchera pas ? Quand la comédie de mœurs flirte avec le drame hitchcockien… Ce roman est inspiré d’une pièce de Michel Durafour, avec la bénédiction de cet ancien ministre de Giscard et de Mitterrand.

- SCHIZO BOY, ou LES SEPT PARAVENTS DE LA FOLIE, roman policier-suspense, 2009, 13 euros

La séduisante reporter londonienne Dalila Monteverdi est envoyée à Lyon pour réaliser un reportage sur un serial-killer qui défraie la chronique, surnommé « Le charcutier de Lyon ». Elle parvient à convaincre la dernière victime rescapée du tueur de lui accorder une interview. Cette piste lui permettra-t-elle de faire avancer l’enquête ?

Une narration palpitante oscillant entre sensualité, art et cruauté. Ce roman à l’écriture cinématographique entraîne le lecteur dans une histoire exaltante cristallisée autour du syndrome de Stockholm. L’intensité des dialogues et du récit venant parfaire l’esthétisme général du roman.

- MORT GOTHIQUE, roman policier-suspense, 2009, 15 euros

Journaliste à Londres, Dalila prend une année sabbatique pour faire le point sur sa vie et s'adonner à sa passion de l'archéologie. Elle investit la maison de son ami John, prêtre anglican dans le quartier de Fulham, qui est un peu sa famille. C'est tout à côté de là, dans le parc de Fulham, qu'on vient de retrouver, dans les vestiges d'une abbaye dédiée à Sainte Etheldreda, quelques ossements et soixante tombes très anciennes.

Pourrait-il y avoir un rapport entre les cauchemars nocturnes de la jeune italienne et la mort de Sainte Etheldreda à la fin du VIIe siècle ? Et que vient faire dans cette affaire le jeune médecin Hevis, rencontré dans le parc, détenteur d'un manuscrit qui relate un meurtre commis plus de deux siècles plus tôt ?

Thriller à travers le temps, ou récit d'une folie qui s'installe ? L’auteur vous entraîne au cœur d’un roman à suspense, troublant et angoissant à vous en faire perdre la tête.

- JAPON, UN MONDE FLOTTANT (Comprendre et pratiquer les Japonais dans le monde des affaires), ouvrage pratique, 2009, 234 pages, 16 euros.

Vous partez au Japon pour parler business ? Vous ne savez pas comment vous préparer ? Comment découvrir de la culture du pays avant le grand saut ? Comment vous adapter aux moeurs, aux rites, aux coutumes ? Comment faire bonne impression tout en restant vous-même ?

Cet ouvrage s'adresse à vous : homme d'affaires, étudiant, professeur. Un rappel bref et concis des fondements mythologiques, religieux et historiques de la culture nippone, une découverte des valeurs essentielles des autochtones, des conseils pratiques sur les comportements à développer ou au contraire à éviter dans les situations courantes de la vie, dans les relations interpersonnelles, mais aussi dans les présentations professionnelles, les réunions, les entretiens de négociation, quelques phrases types en japonais que vous pourrez placer à bon escient dans la conversation, même si vous avez décidé de ne pas apprendre la langue. Et bien sûr une bibliographie très fournie qui vous permettra d'approfondir les aspects désirés en matière de culture ou de management.

Fruit d'une dizaine d'années de recherches, d'interviews et de pratique personnelle du Japon par l'auteur, cet ouvrage avant tout pragmatique, constitue l'introduction la plus complète à une première expérience des affaires au pays des Samouraïs.

- SAGAMI BAY, roman d'actualité, 2009, 114 pages, 13 euros

Après un long séjour en Italie, le journaliste Hideki retourne dans son pays natal, le Japon. C’est en effet dans sa patrie qu’il a décidé de mettre fin à ses jours. Là, il marche sur les traces de son passé, redécouvre la culture nippone presque à la manière d'un étranger, flâne et prend plaisir à ses derniers jours sur Terre. Mais au cœur même de la réalité peut se cacher le mystère : des rencontres étonnantes viennent ensoleiller son quotidien ; on ne croise pas tous les jours Juliette Gréco en tournée, ni un ange protecteur dans un bar de nuit de Tokyo. Comme quoi, même au plus profond de la dépression, une lueur d'espoir peut toujours apparaître.

- LES FABULEUSES AVENTURES DE DJEHA, contes anciens et modernes du Moyen-Orient, contes et légendes, 2009, 162 pages, 15 euros

Vous ne connaissez pas l’histoire de Djeha ? Héros du monde arabe, Djeha est un personnage populaire, issu du peuple, un mesquine. Son aura couvre tout le folklore traditionnel du Moyen-Orient. Un large sourire éclaire les visages des vieillards, des parents et des enfants qui entendent prononcer son nom de l’Afrique du Nord, en Égypte, en Syrie, jusqu’en Turquie, en Pologne ou en Chine. Tellement intelligent qu’il en devient bête – à moins que ce ne soit l'inverse –, Djeha est une figure de la sagesse ou de la naïveté, de cet état de pureté d’avant la connaissance du bien et du mal.

- JEAN COCTEAU, UN GLORIEUX MECONNU, une introduction à la vie et l’œuvre de Jean Cocteau, 2009, 90 pages, 12 euros

Ouvrage de synthèse, Jean Cocteau, un glorieux méconnu présente une excellente introduction à la vie du poète, ainsi qu’une présentation inspirée et fouillée de l’ensemble de l’œuvre : poèmes, théâtre, romans, films, dessins, peintures, danse, poterie : difficile de trouver un art auquel Cocteau n’ait pas « prêté ses mains ». Celui qui affirmait : «Je fais mieux m’amitié que l’amour » est parti un terrible jour d’octobre 1963. Mais « les poètes font semblant de mourir » et c’est ainsi qu’il a inscrit sur sa tombe : « Je reste avec vous. » Comprenne qui pourra.

 

- OÏ VOÏ, humour juif, 70 pages, 2009, 13 euros

Un recueil d’humour juif puisé à la source et qui témoigne de la richesse et de l’autodérision d’une culture millénaire.

 

- UENO PARK, roman d’aventure, 212 pages, 2009, 19,80 euros

 

Un thriller haletant qui embarque le lecteur d’Athènes à Tokyo, sans aucun espoir de retour, pour un voyage exotique, philosophique, sentimental et onirique.

 

- MEMOIRE VIVE, thriller psychologique, 24 pages, 2009, 18,00 euros

 

Un thriller arlésien. Quand tout se grippe au milieu d’une existence paisible et sereine, jusqu’au dérèglement le plus violent. N’imaginez pas le reposer avant la fin.

 

- TRAGEDIE GRECQUE, roman d’aventure, 42 pages, 2009, 12 euros

 

Sur une île grecque au décor paradisiaque, un thriller kamikaze, ou comment la violence se révèle quand on réveille le chat qui dort.

 

- SHIBA PARK, thriller, 116 pages, 2009, 16,00 euros

 

Un thriller japonais, sentimental et métaphysique, où les êtres ne sont pas toujours ce qu’ils semblent être, où le réel prend souvent le masque de l’illusion, et où la vie et la mort s’épousent à l’infini. Un roman qui entraîne le lecteur derrière les miroirs qui reflètent sans réfléchir.

 

- OH MY GOODNESS, humour, 100 pages, 2009, 16,00 euros

 

Un recueil d’humour anglais pour découvrir avec le sourire une culture si proche et si éloignée de la nôtre. L’absurde devient un art de vivre. La distance et l’ironie donnent à voir l’existence avec humilité.

 

- PARLER EN PUBLIC, ouvrage pratique, 196 pages, 2009, 16,00 euros

 

Comment convaincre et persuader dans vos discours et présentations publiques ? Comment mobiliser l’ensemble de vos ressources mentales et physiques ? Cet ouvrage vous propose une méthodologie de progression régulière.

 

- CAFE FIN DE SIECLE, une promenade intime dans les rues de Cavaillon, 88 pages, 2009, 12,00 euros

 

Une déambulation littéraire sur les pas de l’écrivaine moderniste anglaise. L’évocation des lieux géographies chers à Virginia Woolf renvoie comme en miroir aux extraits de l’œuvre qui les décrivent.

 

- SOIR, récit, 70 pages, 2009, 13 euros

 

Un récit onirique d’harmonie nocturne et estivale. "Florian ne se lassait pas de regarder le phare tourner, la lumière du phare tourner, découper la rade en tranches et rejoindre pour un temps l’obscurité originelle. Le silence qui accompagnait ce mouvement sempiternel se peuplait du chant des cigales, une partie de jambes en l’air qui faisait écho aux effluves sonores d’un karaoke dans le camping voisin, tandis que le crissement mystérieux du barracuda poursuivait sa quête irrémédiable au fond de la piscine, soutenant cette étonnante harmonie, comme un trait de crayon ajoute une profondeur distraite au regard clair des coquettes."

 

- LE MOULIN A POIVRE, théâtre, 102 pages, 2009, 13 euros

 

Dans le Berlin de la République de Weimar, le fils prodige de Thomas Mann, frère d’Erika, célèbre et léger dandy opiomane et homosexuel mène la vie de son milieu favorisé. Jusqu’au jour où apparaît Adolf Hitler. Klaus s’oppose, s’exile, donne le meilleur de lui-même en littérature comme en politique, devient tchèque, puis américain, s’engage dans les G.I., promène même sur son pays d’adoption un regard critique. Certains critiques de l’époque ont voulu voir dans cette pièce un pamphlet contre le nazisme, le fascisme, une réflexion sur la drogue, sur la sexualité, sur l’inceste, bref sur chacun des thèmes qui traversent la vie de Klaus. Le texte vient enfin d’être édité. Une heureuse introduction à la vie et l’œuvre de celui qui, selon son ami Jean Cocteau, « vivait mal sur cette terre. »

 

- ELISABETH  I, LES CONFESSIONS D’UNE REINE, roman biographique, 162 pages, 2009, 15 euros

Elisabeth I d'Angleterre avait le cœur d'un roi mais n'en était pas moins femme. Dans une Europe déchirée par les guerres de religion, elle pacifie son royaume, fait prospérer les arts et les sciences et fait diffuser le théâtre comme une traînée de poudre - surtout quand il chante ses louanges. La jeune femme lettrée qui s'installe sur le trône apprend, dès son plus jeune âge, la peur, le courage, et voit la mort à sa porte : elle manque encore d'assurance, hésite, change, oscille entre le cœur et la raison.

A la fin de sa vie, dans le silence de ses résidences, la voilà qui, sous la plume de Christian Soleil, se confesse à elle-même : fière, décidée, farouche. Elle se révèle au détour des lignes, solitaire, triste, fatiguée. Une reine au soir de sa vie, à l'heure où nulle illusion ne frappe plus à sa porte, témoigne de la vérité nue de toute existence : quoi qu'il advienne, il faudra perdre ses certitudes, ses illusions, les êtres chers, et jusqu'au corps qui ne répond plus comme la volonté le voudrait. Reine de marbre, Elisabeth I est un être de chair qui parle de ses doutes, de ses errances, de ses postures, et du souvenir ébloui d'une main sur son cou.

L’époque est troublée, violente, les religions du Livre divisent les êtres et les pays : Elisabeth I parvient à pacifier une Angleterre au bord de la guerre civile. Une leçon de politique qui reste d’actualité et démontre que l’intelligence vive au service de l’intérêt général permet de résoudre des problèmes qui paraissent insolubles.

- RUPERT BROOKE, SOUS UN CIEL ANGLAIS, biographie, 300 pages, 2009, 29,90 euros

Rupert Chawner Brooke (3 août 1887 - 23 avril 1915) était un poète anglais connu tant pour ses poèmes idéalistes, les War Sonnets écrits pendant la Première Guerre mondiale (notamment The Soldier), que pour les poèmes qu'il a écrits en temps de paix, particulièrement The Old Vicarage, Grantchester et The Great Lover. Il était aussi connu pour sa beauté juvénile, ce qui amena W. B. Yeats à le décrire comme "le plus beau jeune homme d'Angleterre" ("the handsomest young man in England").

- UNE AUREOLE D’ACIER BLEUTE, promenade dans le patrimoine stéphanois, essai, 2009, 210 pages, 17 euros

Voyage en images dans la ville de Saint-Etienne, cet ouvrage permettra à beaucoup de s’imprégner des richesses de l'histoire stéphanoise : l'attachement profond au travail humain et à la solidarité entre travailleurs, solidarité qui s'est ensuite déclinée à travers de multiples autres registres tels que l'animation ou la vie collective ; l'intégration constante de nouvelles catégories d'habitants venus de .tous les horizons ; la capacité de création, qui s'est traduite dans le domaine technologique - arme, cycle, mécanique -, et dans celui des pratiques culturelles, autour du théâtre et du design notamment. Un véritable portrait historique de la ville à travers son patrimoine, et surtout une véritable découverte humaine. Préface de Maurice Vincent, maire de Saint-Etienne et président de Saint-Etienne Métropole.

- LE THE SUR UN VOLCAN, voyage en culture nippone, essai, 2009, 192 pages, 16 euros

Une découverte thématique de la culture nippone, destinée aux curieux, aux passionnés, aux voyageurs ou aux professionnels qui souhaitent s'offrir un premier contact avec l'histoire, la mythologie, les religions, les arts, la cuisine, et de nombreux autres aspects qui font du Japon un pays si proche et si lointain, si sensuel et si mystérieux, si attachant et si surprenant.

 

- BLUE WINDY TERRACE, l’ombre de Michael Jackson, roman, 2009, 268 pages, 18,50 euros

Au cours d’un séjour au Japon, le narrateur, écrivain qui travaille sur une biographie du peintre anglais Duncan Grant, rencontre un personnage étonnant avec lequel il se lie d’amitié. Sosie de Michael Jackson, dont il usurpe le nom, cet homme sans âge le suit dans ses pérégrinations dans les temples bouddhistes de Kyoto. Névrosé attachant, il parvient à convaincre le narrateur d’entreprendre la biographie autorisée du chanteur qui vient de mourir. Mais le sosie se prend si fort pour le vrai Michael Jackson que le narrateur finit par ne plus très bien savoir à qui il a affaire : un manipulateur ? un fou ? à moins que... Michael Jackson est-il vraiment mort ? Et si tel est le cas, est-il possible qu’il choisisse de se manifester auprès de quelqu’un qui ne soit pas un de ses fans ?

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 00:39

Christian-Soleil-par-Olivier-Radix.jpg

Christian Soleil par Olivier Radix

 

Editions Edilivre-Aparis

janvier 2011

 

 

Les confessions d’Edouard Dermit à Christian Soleil : « Dans les pas de Jean Cocteau » :

L’histoire d’une amitié que la mort n’altéra pas

 

 Christian Soleil a publié de nombreux essais sur Jean Cocteau depuis le début des années 1990. Proche d'Edouard Dermit, le fils adoptif du poète, il fréquenta régulièrement la maison du Bailly à Milly-la-Forêt et eut l'occasion de recueillir les confidences de ce dernier. C'est la somme de ces entretiens qu'il propose aujourd'hui au public, révélant un Edouard Dermit - et un Jean Cocteau - quotidiens, attachants, sensibles, toujours disponibles et ouverts à l'autre : des hommes vrais derrière le mythe dont on affuble souvent les créateurs célèbres.

Ecrivain et traducteur, Christian Soleil est avant tout un homme de voyages. Les nombreux romans qu'il a publiés mettent en scène des villes et des pays qu'il a traversés et où il a vécu : Londres, Berlin, Tokyo, Kyoto, Athènes, l'île de Skyros, New York... Auteur prolifique, il a également signé de nombreuses biographies d'artistes et de personnages historiques et des ouvrages à caractère professionnel. Il vit actuellement dans le sud-est de la France.

 

« Dans les pas de Jean Cocteau, entretiens avec Edouard Dermit », par Christian Soleil, éditions Edilivre, 118 pages, 13,50 euros, 2011. En vente dans les librairies classiques et internet ainsi que sur le site www.edilivre.fr

 

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 00:38

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Christian Soleil - Skyros

 

Christian Soleil a eu l'occasion de rencontrer Hervé Guibert à plusieurs reprises dans les années 1980. A l'occasion du vingtième anniversaire de l'écrivain, il signe une biographie de cet auteur qui fit les belles heures de l'autofiction. En marge de l'exposition rétrospective consacrée à l'artiste - Hervé Guibert fut également un photographe rare de l'instant et de l'injonction de son "beau moment" - à la Maison Européenne de la Photographie, cet ouvrage, publié aux éditions Actes Graphiques, retrace la vie et l'oeuvre d'Hervé Guibert.

 

"Si je m'interroge sur le fait de savoir pourquoi Hervé Guibert, écrit Christian Soleil, je dois bien admettre que je ne trouve guère de réponse convaincante. Des circonstances, certes, qui se conjuguent à un moment donné, ont placé sur mon chemin tantôt son visage, tantôt sa voix, tantôt, synthétisant les deux et en révélant les arcanes, ses textes. De fausses raisons, qu'un approche purement intellectuelle fabrique après coup, surgissent bien ça et là sur le lac étale de la conscience. Mais c'est surtout, si je procède à une introspection en profondeur, les contradictions entre ma perception du personnage public, de l'homme et de l'oeuvre qui confirment depuis mes premières lectures de ses romans l'attrait au départ superficiel pour la beauté d'un visage, d'une évocation sensuelle ou d'un regard apeuré."

 

La persévérance d'Hervé Guibert dans la construction de sa légende, dans la préparation de l'après vie, ne laisse pas d'étonner celui qui se penche sur son cas. Son épouse Christine, son éditrice Teresa Cremisi, témoignent de l'attention méticuleuse qu'il porte, jusque dans les derniers jours de sa vie, à classer articles et manuscrits mêmes les plus anciens ou les plus "anodins", à les ranger dans de chemises colorées, à les regrouper sous un titre générique et à déterminer l'ordre dans lequel, après lui, ces témoignages de son existence devront être publiés.

 

Hervé Guibert, on le sait, eut la passion du cinéma, du théâtre et des arts. Ses écrits sur le septième art ne laissent aucun doute à ce sujet. Son expérience adolescente des planches, sa collaboration avec Patrice Chéreau pour le scénario de "L'Homme blessé", le film qu'il réalise pour TF1 dans les derniers mois de sa vie, en attestent également. Hervé GUibert se fabrique le personnage qu'il veut devenir. Il échaffaude son scénario de vie, qui prend dès le départ, avec "La Mort propagande", publié chez Régine Deforges en 1977, des allures de scénario de mort, et s'y conforme jusqu'au bout.

 

Christian Soleil : "Hervé Guibert, biographie", éditions Actes Graphiques, 2011, 256 pages, 32 euros.

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 00:37

 

 

Christian Soleil publie "Il n'est jamais trop tard pour Ithaque" aux éditions Société des Ecrivains.

 

Alcoolique, écarté par les siens, persona non grata au mariage de sa fille, Florian est au bout du rouleau et ne maintien plus les morceaux épars d'une existence qui part à vau-l'eau. Alors, comme il n'y arrive tout simplement plus, autant en finir définitivement et déserter ce monde... Résolu, ce commercial prend donc la route... direction le village de son enfance où, après une première sortie de route qui a vu la mort se dérober à lui, il grimpe au sommet d'un château d'eau d'où il fait le grand saut... Un plongeon dans le vide, tout droit dans son passé, accompagné de celle qu'il n'a peut-être jamais tout à fait compris : sa mère.

 

A travers une enfance qui se reconstitue, c'est un double portrait en miroir que compose Christian Soleil. Celui d'un fils et de sa mère. Celui d'un enfant qui a cru qu'il devait évoluer dans l'ombre du père et d'une femme qui, dans la France d'après-guerre, a affronté seule son statut de divorcée. De l'un à l'autre, d'un être dont la vie ne tient plus qu'à un fil à un fantôme qui fait ressurgir un passé scellé, le romancier livre une oeuvre puissante sur la filiation, la rédemption et la maternité.

 

Il n'est jamais trop tard pour Ithaque, roman, 164 p., 2011, 12,00 euros, Ed. Société des Ecrivains.

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 00:35

Pour se procurer les ouvrages ci-dessous, contacter directement l'auteur : 
christian.soleil@neuf.fr
ou lui écrire à l'adresse suivante :


Christian Soleil

14 rue Marcel Sembat

Allée A 4

42100 Saint-Etienne


AUX EDITIONS ACTES GRAPHIQUES



- LES YEUX OUVERTS, roman, 1983, 20 euros

 

Un roman policier haletant salué lors de sa parution par la presse et la critique. C'est le premier ouvrage que j'ai écrit. J'avais 18 ans. Deux ans plus tard, on le retrouvait en librairie. Le thème est classique. Tout commence par un meurtre. Daniel Grousson est réveillé au plein coeur de la nuit par sa maîtresse qui lui annonce que son mari est mort. Il la rejoint. Comme tout semble accuser Amanda Noblecourt, et qu'il souhaite la protéger, il accepte de l'aider à enterrer le corps dans la forêt. Puis il se lance par amour dans une enquête dont le but est de démasquer le véritable coupable. De fil en aiguille, l'auteur découvrira s'il en était besoin que l'amour peut être un sentiment trouble, et que les choses ne sont pas toujours profondément ce qu'elles semblent être. La résolution finale de l'énigme, dans les toutes dernières lignes du roman, lui réserve quelques surprises.


- CRIME DE LEGERETE, une introduction à Jean Cocteau, 1989, 20 euros

La vie et l’œuvre du poète de Milly-la-forêt racontées grâce au soutien fervent d’Edouard Dermit, fils adoptif de Cocteau, grâce à qui j’ai pu avoir accès à l’époque à des archives inédites et à des proches de Cocteau.

- LA LUNE EST LE SOLEIL DES STATUES, nouvelles, illustrations de Philippe Chastel, 1989, 20 euros

Quatre nouvelles noires autour du désespoir, du suicide et de la mort, superbement illustrées par un artiste qui a décidé d’interrompre sa carrière au sortir de l’adolescence. Un bel ouvrage à offrir et à conserver. Une collaboration amicale où deux visions du monde voisines se confondent, entre verbe et image. J’ai donné à Philippe quelque 80 nouvelles. Il a choisi les quatre qui l’inspiraient le plus et les a habillées de son pinceau et de son crayon.

 

- L'ENFANT, L’EUROPE, argument pour une exposition, illustrations de Philippe Chastel, 1989


Nouvelle collaboration avec un artiste, cette fois dans le sens inverse. Autour d'une exposition des oeuvres de Philippe, sur le thème de l'Europe et des droits de l'enfant, j'ai déroulé le fil de soie d'un texte entièrement dédié à notre amitié. Une poésie en prose où le réel et le rêve s'entremêlent au point de fusionner.


- LA PART DE L’OMBRE, roman, 1990, 20 euros

 

Un roman en deux récits, sombres et envoûtants. Les personnages de cet ouvrage s’agrippent de toutes leurs forces au bord d’eux-mêmes, parce qu’à l’intérieur il fait trop sombre. Deux récits d’angoisse qui mettent à jour le revers de la médaille, notre nuit interne, bref la part de l’ombre que nous abritons au fond de nous-mêmes.

 

- PROUST, LA VIE PRETEXTE, biographie, 1991, 20 euros

 

Un hommage à celui qui révolutionna le roman bourgeois du XIXe siècle. Christian Soleil montre comment Proust tire une vaste révérence à son œuvre, lui laissant le terrain libre, s’effaçant devant elle, s’étouffant en elle, pour finalement mieux revivre à travers les lignes, vivre enfin, à jamais, dans cette réalité, la seule, la sienne, réalité interne qu’il laisse le dévorer.


- L’ANGE GARDIEN, roman, 1991, 20 euros

L'ange gardien, c'est d'abord l'histoire d'une fuite. Fuite devant la tragédie des jours et des nuits ; fuite devant le bonheur que Dalila ne supporte pas par manque d'habitude ; fuite enfin devant la mort qui rôde, toujours présente sur le chemin de cette femme... "fatale", dans la mesure où la fatalité s'en est prise à elle pour ne plus la quitter.

- FRIME MARKET, une introduction souriante au marketing, 1992, 20 euros


Le marketing, c'est quoi ? Pour les uns, un instrument machiavélique au service de requins assoiffés de dollars ; pour les autres, le Sauveur revenu sur terre, la solution à tous les maux de la planète. Entre les deux, un ensemble de techniques visant à une efficacité durable, pour le meilleur ou pour le pire, le marketing ne sombre pas dans les vieux schémas manichéens et c'est bien ce qui agace. Rappeler les règles essentielles du marketing, faire la part des choses entre discours et réalité, régler le compte des masturbateurs de l'intellect qui utilisent le verbe comme un paravent à l'obscénité de leur inculture, tel est l'objectif de cet ouvrage.

- JEAN COCTEAU, LE BONHEUR FABRIQUE, biographie / tome 1 – PROFILS D’ANGES, préface de Jean Marais, 1993, 20 euros / tome 2 – LE PLURIEL ET LE SINGULIER, 1995, 20 euros / tome 3 – LE REVERS DE LA MEDAILLE, 1996, 20 euros


Une trilogie magistrale du poète qui sévit dans toutes les formes de l'art. En trois tomes, une analyse des relations entre Cocteau, ses proches et son art, enter Cocteau et les artistes de son époque, enfin des entretiens inédits avec son fils adoptif, Edouard Dermit, recueillis par Christian Soleil quelques semaines seulement avant sa disparition.

- LES CISEAUX DU DESTIN, entretiens avec André Franc, déporté à Buchenwald, 1997, 20 euros


C'est l'histoire d'un homme, tout simplement. Coiffeur, musicien, il s'engage en politique au moment de la guerre d'Espagne et se retrouve déporté à Buchenwald. Une expérience difficile, douloureuse, une horreur à laquelle il finira par échapper grâce au vent finalement favorable du destin. Il en a ramené un courage et un optimisme à toute épreuve, une vraie leçon de vie qu'il nous fait partager dans ces entretiens, une force positive qui est celle d'un individu, seul, dressé contre la médiocrité en marche.

- MICHEL DURAFOUR, biographie/ tome 1 – LE FEU SOUS LA CENDRE, 1998, 28 euros / tome 2 – LE VENT DU LARGE, 1999, 28 euros


Journaliste, diplomate, romancier, dramaturge, historien et bien sûr homme politique, le Michel Durafour dont Christian Soleil nous brosse ici le portrait figure avant tout un homme aux multiples talents. L'auteur suit à la trace celui qui deviendra ministre d'Etat de François Mitterrand depuis sa naissance le 11 avril 1920 jusqu'à sa démission du Conseil régional  Rhône-Alpes en 1997 pour se consacrer à sa passion de l'écriture.


- JEAN MARAIS, LA VOIX BRISEE, 2000, 32 euros


On connaît de Jean Marais le mythe. On connaît moins en revanche l'homme secret qui dans le silence de son atelier de potier poursuivit inlassablement sa quête de soi, l'être exigeant qui passa sa vie à se libérer des voiles de l'orgueil et de l'ignorance. "La Voix brisée" retrace le parcours de l'acteur à travers sa carrière, ses rencontres et les interviews nombreuses qu'il donna à l'auteur, Christian Soleil, au soir de sa vie.


- HERVE GUIBERT, biographie, 2001, 32 euros


Hervé Guibert eut la passion de l'écriture, des stars, du cinéma, de la photographie, et des garçons. Pour retrouver la trace d'une des plumes les plus marquantes de la littérature française de la deuxième moitié du XXe siècle, Christian Soleil reparcourt son oeuvre, rencontre son épouse, ses éditeurs, ses amis, ses proches, celles et ceux qu'il aima, avec qui il travailla. Une biographie attachante, fouillée, signée par un lecteur de jeunesse d'Hervé Guibert, en même temps qu'un ami.


- MICHEL THIOLLIERE, LA PIERRE ET L’ENCRE, 2006, 32 euros

Permettre aux Stéphanois de mieux comprendre leur maire, tel est l'enjeu de cet ouvrage, qui reste ouvert comme peut l'être la vie et présente les courants de fond qui ont façonné l'homme depuis sa naissance jusqu'à aujourd'hui.


- LE CORBUSIER, DE LA CHAUX-DE-FONDS A FIRMINY, 2007, 15 euros

Le Corbusier : le nom claque comme une bannière dans le vent au panthéon des architectes du XXe siècle. Est-il ou non le plus grand, comme d'aucuns se plaisent à le dire ? Le plus populaire ? Le plus impopulaire ? Quelle importance ! Sa notoriété le place indubitablement au sommet. Comme de nombreux artistes, et sans doute plus fortement  que beaucoup d'entre eux, Le Corbusier est  controversé. L'un des plus admirés, il est aussi l'un des plus critiqués, souvent à tort, c'est-à-dire moins pour son oeuvre que pour son influence historique prédominante sur l'architecture de son époque.

- PLUS GAGA, TU MEURS, humour, 2007, 11 euros

Le « parler gaga », langue populaire de la région stéphanoise, revisité avec de nouvelles histoires drôles bien ancrées dans notre époque. Du rire garanti à chaque page, du rire pour soi les jours de blues, du rire pour partager avec ses amis. Illustrations de Timothée Martin.

 

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 00:33

AUX EDITIONS ANCRE ET ENCRE

 

- LA CABANE DE DIX PIED CARRES, récit de Kamono Chômei, traduit par Christian Soleil, 2003, 10 euros

La Cabane de dix pieds carrés, ou Hojoki, figure parmi les chefs d’œuvre de la littérature japonaise du treizième siècle. Ecrit par un aristocrate retiré du monde, ce récit brosse le panorama de toute une vie en prise aux difficultés de l’existence, de la nature et des hommes. Kamono Chômei décide au soir de sa vie de tout quitter pour aller vivre dans la montagne.

- RACONTE-MOI JEAN COCTEAU, suivi d’entretiens inédits avec Edouard Dermit, 2003, 10 euros

Jean Cocteau fut un poète prolixe dans un nombre multiple d’activités artistiques. Ce livre, plus qu’une simple biographie, est aussi une rencontre intime avec l’homme derrière le mythe, grâce au travail de recherche long et poussé de Christian Soleil, ainsi que par ses entretiens touchants avec le fils adoptif du poète.

 

AUX EDITIONS ALAIN FAUCOUP

 

- DANTES INFERNO, suivi de LA MOUETTE, récits, 2000, 18 euros

Tout commence dans ces deux récits de manière anodine, mais le quotidien de Dalila finit par basculer dans le fantastique, l’onirique et l’horreur. Qui est ce Vincent dont elle rêve chaque nuit ? Existe-t-il vraiment ? Comment le retrouver ? Comment le rejoindre ? Y-a-t-il un lien entre le chanteur rock DB avec qui Dalila a eu une relation il y a des années, et la mort successive de tous les garçons qu’elle a aimés ? Comme toujours, c’est dans les dernières pages que tout se dénoue. Encore que…

- LA PORTE, nouvelle, 2002, 6 euros

Elle sourit tendrement en posant son regard sur les tournesols d’un jaune éclatant. Tout finissait donc là. Il était plutôt plaisant que ce fût sous les fleurs. Elle savait bien sûr comment ouvrir la porte qui donnait sous les fleurs. Ce n’était qu’une question de volonté…

- QUESTION D’AGE, nouvelle, 2002, 6 euros

Cette sombre affaire débute dans le sang et le voyeurisme, à New York, en 1919. Elle se dénouera vingt ans plus tard, quand Alain tombera amoureux d’Helena. Il croit qu’elle lui est inconnue, mais un étrange secret les lie qu’il n’apprendra que trop tard…

 

AUX EDITIONS COSMO  

 

- LEGENDES POPULAIRES DU JAPON, contes et légendes, par Yoshizato Hideki, traduit et adapté par Christian Soleil, 2005, 12 euros

Ces légendes populaires plongent leurs racines dans une tradition immémoriale. La civilisation nippone, riche de plusieurs millénaires, est de celles qui savent concilier l’ancrage des racines profondes et la course vers la fuyante modernité. Une actualité hors des modes. Une sagesse universelle. Les figures mythiques de ce recueil parlent à chacun de ses doutes, de sa vie, de sa conscience.

- SUR LES TRACES DE VIRGINIA WOOLF, essai biographique, 2006, 18 euros

Londres, la mer, les parcs, les maisons de Virginia Woolf. Autant de paysages etde lieux que nous découvrons avec Christian Soleil. Avec la sensibilité de l’écrivain et la perspicacité du journaliste, il entrouvre délicatement les portes, soulève d’un mot tendre la poussière de l’oubli, pose affectueusement ses pas et nous invite à poser les nôtres dans ceux de Virginia Woolf. On la suit, on la voit, on l’entend…

- SUR LES TRACES DE VLADIMIR MAÏAKOVSKI, essai biographique, 2006, 18 euros

Une biographie passionnée du célèbre poète futuriste célébré par Lénine et Staline,amant de Lily Brik, suicidé d’une balle dans la tête en 1930. Un bon moyen de découvrir sa vie et son œuvre.

ELISABETH I, LA REINE DE MARBRE, 2007, 19,90 euros

Elisabeth I d’Angleterre, bâtarde d’Henri VIII, avait le cœur d’un roi mai sn’en était pas moins femme. Dans une Europe déchirée par les guerres de religion, elle pacifie son royaume, fait prospérer les arts et les sciences et se répandre le théâtre comme une traînée de poudre – surtout quand il chante ses louanges. La jeune femme lettrée qui s’installe sur le trône apprend dès son plus jeune âge la peur et le courage, voit la mort à sa porte : elle manque encore d’assurance, elle hésite, elle change, elle balance entre le cœur et la raison.

Mais les circonstances ordonnent. Elle saura être plus forte que ses inclinations, sacrifier son plaisir pour le destin glorieux de la nation qu’elle dirige et épouse. Sa virginité légendaire servira de monnaie d’échange pour favoriser les alliances stratégiques avec les principaux pays dans l’Europe de la Renaissance.

Pourtant, dans le silence de ses résidences, la voilà qui, sous la plume de Christian Soleil, se confesse à elle-même : fière, décidée, farouche, elle se révèle, au détour des lignes, solitaire, triste, fatiguée. Une reine au soir de sa vie, à l’heure où nulle illusion ne frappe plus à sa porte, témoigne de la vérité nue de toute existence : quoi qu’il arrive, il faut perdre.

- MAURICE VINCENT, SAINT-ETIENNE EN TETE, biographie, 2008, 10,00 euros

Maurice Vincent est stéphanois. Né en 1955 dans le quartier de Montaud, il est issu d’une famille ouvrière. Il suit des études supérieures d’Economie au cours desquelles il s’intéresse à la vie publique à travers le mouvement étudiant. Il décroche un doctorat en 1980 et adhère la même année au Parti Socialiste. Après deux ans de coopération au Cameroun, il gravit rapidement les échelons jusqu’à devenir professeur à l’Université Jean Monnet en 1994. En 1996, à 41 ans, il est élu Président de l’Université. Il est alors le plus jeune président d’université de France. Dans les années qui suivent, sa carrière politique commence…

 

AUX EDITIONS BUCDOM

 

- LE SOURIRE DU BOUDDHA, humour zen, 2001, 12,20 euros

Christian Soleil a le goût des paris audacieux. Le sourire du Bouddha en est un. Un pari gagné, grâce à une riche palette de talents divers et rares. Cette vocation d’aborder tous les genres n’est pas sans me rappeler Boris Vian, du temps où, à la Rose Rouge et au café de Flore, nous reconstruisions le monde selon notre inclination. Comme lui, il a de nombreuses cordes à son arc, une variété de dons, un humour corrosif que tempère une générosité franche, une sensibilité de poète. A la fois savant et modeste, naïf et malicieux, il crée des espaces oniriques où il nous entraîne à sa suite. On s’essouffle à courir derrière lui. Mais lé récompense est au bout de l’exercice, un épanouissement de soi, une sérénité retrouvée.

- LE JOYAU DANS LA FLEUR DE LOTUS, contes et légendes de la tradition zen, 2002, 14 euros

Les contes et légendes de ce recueil sont issus de la tradition zen japonaise. Ils sont le fruit de nombreuses visites dans les monastères de Kyoto, Nara et Kamakura. Un livre aux « morales ouvertes », idéal pour réfléchir et se déconnecter en douceur d’un quotidien stressé, grâce à la sagesse nippone.

- LA FRACTURE, roman, 2002, 13,50 euros

Comment faire pour trouver sa place quand on est un jeune adolescent issu d’une famille moyenne, chômeur, sentimental, passionné de guitare classique et de surf, avec une sexualité hors norme, dans l’Angleterre prude de Margaret Thatcher ? C’est le défi qui s’impose au jeune héros de ce roman, qui fait la découverte de la vie dans le quartier de Fulham, au sud-ouest de Londres.

- ET CAETERA… (Léonard de Vinci, ou le désir inachevé), roman biographique, 2003, 14,20 euros

Une mise en présence du grand Léonard, révélant aux anecdotes leur noyau d’authenticité. La vie de Léonard de Vinci racontée par lui-même au soir de son existence. L’artiste n’a pas refusé la faille, l’échec même. Le vaincu a plus de dignité que le vainqueur qu’il aurait pu être tout à son gré. La victoire ne l’a pas séduit, le désir est resté inachevé.

- SUMIDA PARK, roman, 2003, 15 euros

Un récit mystérieux et troublant comme l’âme japonaise dont il pourrait être le portrait intérieur. On y oscille entre sagesse bouddhiste et frénésie de l’extrême modernité, au fil de péripéties nocturnes qui sèment à foison les points d’interrogation.

- SUR LES TRACES DU ZEN, essai, suivi de LES CHEMINS DU SATORI, contes bouddhiques, 2004, 16 euros

L’histoire du Zen depuis les origines en Inde à l’époque du Bouddha historique, en passant par le Chan en Chine, son arrivée au Japon au VIe siècle, et son introduction en Occident à la fin du XXe siècle. Histoire, philosophie et pratiques. Qu’est-ce que le Zen ? Comment le pratiquer ? Ce panorama du monde Zen s’adresse aussi bien à ceux qui veulent le découvrir qu’aux pratiquants de longue date qui sauront y retrouver l’esprit frais du premier jour.

- SUR LES TRACES DE MACHIAVEL, essai, 2005, 16,50 euros

Naviguant sur un fleuve dont les eaux tumultueuses sont semées d’embûches, Christian Soleil a écrit un livre qui marquera à la fois par une recherche poussée et méthodique, une construction intellectuelle très élaborée, une langue familière et noble. Concernant la vraie nature de son héros, le doute subsiste. Et c’est bien ainsi… (Michel Durafour)

- CORRIDA A MALAGA, roman, 2006, 17 euros

Corrida à Malaga, le récit d’une enquête à rebondissements, entraîne le lecteur au cœur d’une Andalousie moderne, où derrière les rangées d’hibiscus éclatants et les avenues bordées de palmiers rôde un monde interlope, secret et inquiétant. Florian, le jeune journaliste, va l’apprendre à ses dépens. Saura-t-il échapper aux mystérieux dangers qui le menacent ? Subira-t-il le coup de grâce à la fin de la corrida ou terminera-t-il sa course, épargné et reconnaissant, aux pieds de son cher torero ?

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 00:32

AUX EDITIONS PUBLIBOOK

 

- LES CONTES DE LA VERTE ALBION, contes et légendes populaires anglais, 2003, 15,50 euros

Christian Soleil revisite les contes celtiques de notre enfance avec l’histoire de Goldilocks et des trois ours, l’aventure de Jack le paresseux, du fermier du Yorkshire, ou encore l’histoire du brownie, petit être poilu bienveillant ou nuisible.

Un recueil où les valeurs fondamentales du respect, de l’amour, du sens du sacrifice, de la compassion et de la sagesse sont illustrées par l’exemple ou le contre-exemple. Des récits à la moralité bienveillante, placés dans l’éternité du temps des contes.

- TOKYO NUIT ET JOUR, roman, 2004, 25,00 euros

D’un coup d’ailes, un voyageur solitaire et esthète nous transporte des bucoliques îles grecques au chaos urbain tokyoïte. L’occasion pour lui de dresser des comparaisons saisissantes entre les deux mondes, tout en captant au plus près la vitalité des flux qui courent sous les mouvements désordonnés de la vie contemporaine, créant un climat propice aux réflexions historiques, sociologiques et poétiques. Un témoignage en forme d’invitation au voyage.

- ARTS ET DEMOCRATIE, essai, par Rupert Brooke, traduit et adapté par Christian Soleil, 2008, 10,00 euros

 

Etudiant du King’s College, poète, contemporain et proche de la jeune Virginia Woolf, Rupert Brooke connut une brève carrière littéraire, prématurément interrompue par la maladie et la mort. Mais l’auteur des Wars Sonnets, socialiste convaincu, ne fut pas seulement artiste. En effet, en 1910, durant sa scolarité à Cambridge, il prononça une conférence sur les relations qui existent entre système politique et création artistique. Plus précisément, quelles sont les conséquences de la démocratie sur la production littéraire, plastique, musicale ou picturale ?

 

Alors que le système du mécénat aristocratique touche à son terme, comment l’artiste va-t-il poursuivre son oeuvre ? Qui doit soutenir la création ? Et quels risque court-elle en s’attachant financièrement à de nouvelles ressources économiques ? Des questions âpres, trop souvent occultées, mais qui nous forcent à reconsidérer le statut de l’artiste dans nos sociétés. Avec ces notes préparatoires, tantôt emportées, tantôt idéalistes, Rupert Brooke nous rappelle que l’art est toujours affaire publique et nécessairement politique.

 

A travers cette conférence, Rupert Brooke, poète et intellectuel de l’Angleterre du début du XXe siècle, pose les jalons d’une véritable politique artistique. Non parce qu’elle oriente idéologiquement la création, mais dans sa manière de penser les conditions matérielles et économiques de la perpétuation de l’art. Porteur des idéaux sociaux (et socialistes) de toute une génération d’intellectuels et d’artistes, enthousiaste et parfois utopiste, ce texte demeure, malgré son âge presque centenaire et les thèses étonnantes qu’il reproduit, un document littéraire et critique de premier ordre.

- UNE GOUTTE D’EAU DANS LA MER, contes et récits bouddhiques, 2009, 239 pages, 16 euros

Un concentré de sagesse collecté par Christian Soleil au fil de ses périples asiatiques. Chaque page est une véritable leçon de vie. De la Chine au Japon en passant par l’Inde, Christian Soleil fait état des légendes et contes qui imprègnent ces contrées. Entre mysticisme et rationalisme, la recherche de la vérité est toujours le même but, savoir ce que réserve la vie, son sens et son dessein. Sous diverses formes, des réponses sous formes de questions, d’interrogations, d’introspections sont livrées.

- L’HERITAGE DES VIKINGS, Mythes et légendes de la tradition nordique, légendes, 2009, 16 euros

De la création de l’univers à la fin du monde, en passant par les différentes légendes mettant en scène les dieux Vikings, d’Odin à Heimdall, un voyage envoûtant dans la mythologie nordique. Complet, parfaitement documenté et vivant, un ouvrage instructif et passionnant, qui se dévore comme un roman.

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